LE LIVRE
Voici le récit d’une aventure étonnante et pourtant bien réelle. Au début des années 1980, n’éprouvant qu’ennui et lassitude à pratiquer un métier adopté par défaut, un jeune plombier niçois décide de s’embarquer sur un petit voilier. Pour où ? Qu’importe, pourvu qu’il s’agisse d’une destination lointaine. Pour toute expérience « navigatoire », il a à son actif quelques tours dans l’eau et une connaissance superficielle de la cartographie. Notre téméraire marin plombier va bien évidemment rencontrer de multiples difficultés dont il s’extirpe miraculeusement. Pénétrant dans les eaux territoriales israéliennes, il s’y fait capturer. Il récidive au Yémen du Nord où il n’est pas davantage le bienvenu pour, après de longs mois de navigation hasardeuse, finir par s’échouer sur la côte du Sud Yémen, tenu à l’époque par un régime marxiste implacable. C’est là que Didier Destremau le rencontrera, à l’issue d’un emprisonnement de plusieurs mois. Ne dit-on pas que la réalité souvent dépasse la fiction ? Ce récit se lit comme un roman, pimenté des réflexions que ses tourments ont inspiré à notre audacieux et infortuné marin.
L’AUTEUR
Didier Destremau a été diplomate, en poste dans plusieurs pays arabes, en Afrique, en Europe centrale et aux États-Unis, puis ambassadeur. Il est l’auteur d’ouvrages divers portant pour la plupart sur les pays où il a séjourné ou qu’il a bien connus : Palestine,
États-Unis, Mozambique, Pologne, Syrie…
Arabisant et passionné par le monde arabe, il a publié chez Maisonneuve & Larose / Hémisphères éd. De la Mésopotamie à l’Irak. Une destinée meurtrie (avec Noël Harbot, 2018) et La Magie de Fès (avec Salah Abdellaoui, 2020) et, chez Dacres, Moi, Jean, captif des Barbaresques (2020).